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Découvre les réflexes archaïques : clefs de ton développement

As-tu déjà entendu parler des réflexes archaïques ?

Avant de découvrir la psychoposturologie, je n’en avais jamais entendu parler, et c’est bien dommage, car ils sont cruciaux pour notre développement !
Les réflexes archaïques, aussi appelés réflexes primitifs, sont des mouvements automatiques et involontaires présents dès la naissance. Ils se déclenchent en réponse à des stimulations sensorielles ou motrices, comme un bruit soudain, un changement de lumière ou un contact sur la peau.
Programmés génétiquement, ils apparaissent dès la vie fœtale et jouent un rôle fondamental dans la survie et le développement du nourrisson.

Un passage obligé vers l’autonomie

L’enjeu pour le bébé est de pouvoir résister à la gravité : contrairement à nos amis les animaux, nous ne naissons pas sur nos deux ou quatre pattes ! C’est là qu’entrent en jeu les réflexes archaïques, qui nous permettent de prendre progressivement le contrôle de notre corps.
Petit à petit, ces réflexes disparaissent pour laisser place à des mouvements volontaires et contrôlés.
Ce processus s’appelle l’intégration des réflexes archaïques. En général, la plupart de ces réflexes s’intègrent entre 3 et 6 mois, mais certains peuvent persister jusqu’à 3 ans.

Que se passe-t-il s’ils persistent ?

Si un ou plusieurs réflexes archaïques restent actifs au-delà de l’âge prévu, cela peut perturber le développement moteur, cognitif ou émotionnel de l’enfant. On peut alors observer des difficultés d’apprentissage, de coordination, d’attention ou de gestion des émotions. Chez l’adulte, la réapparition de ces réflexes peut être le signe d’un trouble neurologique.
Toutes ces problématiques sont détaillées dans la section Pour quels problèmes ?
C’est pourquoi il est pertinent de tester l’intégration de ses réflexes archaïques : ils peuvent être à l’origine des anomalies de fonctionnement évoquées dans ma rubrique : La psychoposturologie : un protocole de soins unique.
On peut ainsi souffrir de réflexes archaïques non intégrés toute sa vie, avec des symptômes variés. Cela a été mon cas (voir section Qui suis-je ?).

3 exemples pour t’aider à comprendre

L’hyperréactivité émotionnelle et le stress

Situation adulte : Marie, 35 ans, se sent souvent débordée au travail. Au moindre bruit soudain ou changement imprévu, elle sursaute, se met en colère ou ressent une angoisse intense. Elle a du mal à gérer ses émotions et à se détendre, même lorsqu’elle essaie depratiquer la méditation ou le yoga. Cette hypersensibilité au stress est typique d’un réflexe de Moro non intégré67.

Difficultés de concentration et d’apprentissage

Situation enfant : Lucas, 8 ans, a du mal à rester assis calmement en classe. Il gigote sans cesse, se lève souvent, et a des difficultés à se concentrer sur ses devoirs. Il présente aussi des troubles de l’attention et de la coordination. Ces difficultés peuvent être liées à un réflexe spinal de Galant ou à un réflexe tonique asymétrique du cou non intégrés.

Problèmes de posture et de motricité

Situation adulte : Paul, 40 ans, se plaint de douleurs dorsales chroniques et d’une posture voûtée. Il a du mal à tenir une position droite longtemps et se sent maladroit lors de mouvements précis. Ces signes peuvent indiquer une mauvaise intégration des réflexes posturaux archaïques

Comment savoir si je souffre de réflexes non intégrés ?

Pour le savoir, des tests simples sont réalisés au cabinet : il s’agit de stimulations ou de gestes précis permettant d’évaluer l’intégration de ces réflexes.
Si tu veux déjà avoir une première idée, tu peux réaliser le quizz juste ici : https://tally.so/r/woxPbO

Plus ton score est élevé, plus tu es un bon candidat à un suivi en psychoposturologie.

Réserve ta consultation ou ton appel découverte dès à présent :

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